JOLIES MAISONS
Accéder à la propriété lorsqu’on est plasticien, c’est même pas la peine d’y penser, à part bien sûr si on est bien nait, ou si on partage sa vie avec quelqu’un qui gagne bien. Alors, comment accéder à la propriété, quand on sait que le travail et la gratuité marchent de paire dans le milieu de la culture, et plus précisément dans le domaine de l’art plastique. Il n’y a pas de middle-classe chez les plasticiens. Ou on vit au ras des pâquerettes, avec les minimas sociaux, ou on vend très bien ces œuvres (mais que de concessions). Dans ce métier, il n’y a pas d’entre deux, pas de système d’indemnisation comme chez les intermittents du spectacle. Celui ou celle qui arrive à vivre de sa passion c’est un mercenaire, c’est mon cas. Payer mon loyer reste la dépense mensuelle la plus importante pour moi. Mais pour au temps en emporte le vent, je n’ai pas renoncé à devenir propriétaire… Voici l’idée c’est de dessiner, de peindre des maisons de rêves, des maisons imaginées. En cheminant je me suis rendu compte que ces tableaux destinés à être vendus à des particuliers sont dotés de pouvoirs. Ils sont susceptible de changer la réalité. Ces tableaux matérialisent des vœux, des souhaits…Ces tableaux sont des prières visuelles, des sortes d’ex-voto à la française.
Je vends ces tableaux au prix de mon loyer, soit 690 euros pièces sans les charges.
Terriens, terriennes passez votre commande à l’adresse suivante : xavier.bertola@sfr.fr